Ensemble,
construisons le 3ème Temple

Continuer sur Facebook

Continuer sur Instagram

Soutenez le projet, partagez cet article

Soutenez le projet, partagez cet article

Shares

C’est dans le Saint des saints qu’est placée l’Arche d’alliance(305), et dans le Sanctuaire que se trouvent le candélabre en or, au sud, la table des pains de proposition, au nord, et l’autel en or, au milieu(306)– vers l’est. À l’époque du deuxième Temple, la table et le candélabre était à une distance de 2.5 amoth du mur du Sanctuaire. Selon le “Tsourath haBaïth”(307), dans le troisième Temple, cette distance sera de 5 amoth.

L’arche d’alliance

L’Arche d’alliance fait résider la gloire divine à l’intérieur du Saint des saints. Elle n’est pourtant pas mentionnée dans la prophétie d’Ye’hezqel. Le “Tsourath haBaïth”(308) écrit à ce sujet : ” Rien ne sert de prouver qu’elle reviendra à la fin, parce que c’est là tout notre espoir et notre certitude : elle sera là comme avant, et immense sera la gloire du dernier Temple en raison des cinq choses qui faisaient défaut au deuxième Temple, et dont l’Arche d’alliance fait partie.”
Nous n’allons pas nous étendre sur la structure de l’Arche d’alliance. Nous nous contenterons d’en rappeler l’essentiel(309).
Il est écrit dans la Torah(310): “On fera une arche en bois de chitim, ayant deux amoth et demie de long, une ama et demie de large, une ama et demie de hauteur. Tu la revêtiras d’or pur, à l’intérieur et à l’extérieur, tu la revêtiras; et tu lui feras une couronne d’or. “Conformément à ce qu’enseigne la tradition(311), l’Arche est faite de plaques de bois ajustées les unes aux autres, ce qui la fait donc ressembler à un coffre.
Il est dit dans la Beraïta concernant la fabrication du Michkan(312): “Comment Betsalel a-t-il fait l’Arche ? Il a confectionné trois coffres, deux en or et un en bois. Il a placé celui en bois à l’intérieur du coffre en or, et l’autre coffre en or à l’intérieur du coffre en bois, puis il en a recouvert d’or les rebords supérieurs, comme il est dit : “Tu la revêtiras d’or pur, à l’intérieur et à l’extérieur, tu la revêtiras…” Quel est le sens de cet ajout : “tu la revêtiras…” ? Afin d’enseigner qu’il faut en couvrir d’or les rebords supérieurs. ” Il ressort de ce texte que le revêtement dont il est question dans la Torah ne désigne pas un simple plaqué or. Cela fait en réalité référence à trois coffres, et à l’idée qu’un coffre en bois se trouve entre deux coffres en or. Cette opinion apparaît en plusieurs endroits dans la tradition(313), et tel est aussi l’avis de Rachi.
Une couronne d’or – il est dit la Torah(314): “…et tu lui feras une couronne d’or. ” Et Rachi d’expliquer : ” une couronne d’or – une sorte de couronne en faisait le tour, le long de son rebord supérieur. Il fit en effet le coffre extérieur plus haut que celui de l’intérieur, si bien que son pourtour dépassait de l’épaisseur du couvercle, un minimum au- dessus de lui. Et lorsque le couvercle reposait sur la largeur des pans verticaux, le pourtour se trouvait juste au-dessus de toute l’épaisseur du couvercle, un minimum ; ce qui est venu symboliser la couronne de la Torah. ” Il ressort des propos de Rachi(315) que la hauteur de cette couronne est de “un minimum”.
Le couvercle – le coffre en bois était recouvert d’un couvercle d’or pur de l’épaisseur d’un téfa’h(316) aux extrémités duquel se dressaient les anges (cf. infra). La taille du couvercle correspond exactement à ce qu’il faut pour fermer l’Arche, comme il est dit dans la Torah(317): “Tu feras aussi un couvercle d’or pur, ayant deux amoth et demie de long et une ama et demie de large.”
Les dimensions de l’Arche – les mesures que possèdent l’Arche ne sont pas des mesures entières, comme il est dit dans le verset(318): “On fera une arche en bois de chitim, ayant deux amoth et demie de long, une ama et demie de large, une ama et demie de hauteur. ” Il est question, ici, des dimensions extérieures de l’Arche (c’est-à-dire du coffre en bois) et non de celles de l’intérieur de l’Arche(319), ni du plaqué or(320).
Il existe une discussion dans la tradition quant la question de savoir si ces mesures sont prises sur la base d’amoth de cinq tefa’him(321) ou de six tefa’him. Le Rambam(322) a conclu que les ustensiles du Temple sont mesurés sur la base d’amoth de six tefa’him. La longueur de l’Arche est par conséquent de quinze tefa’him, sa largeur de neuf tefa’him, et sa hauteur de neuf tefa’him.
Les chérubins – il est écrit dans la Torah(323): “Puis tu feras deux chérubins en or, tu les fabriqueras tout d’une pièce, ressortant des deux extrémités du couvercle. Fais ressortir un chérubin d’un côté et l’autre du côté opposé ; c’est du couvercle même que vous ferez saillir ces chérubins, à ses deux extrémités. Ces chérubins auront les ailes étendues en avant, dominant de leurs ailes le couvercle ; et leurs visages, l’un vers l’autre, vers le couvercle seront dirigés les visages des chérubins.”
Le couvercle (ou propitiatoire) – il est posé sur l’Arche d’alliance et la recouvre par en haut. C’est l’épaisseur des parois du coffre en bois qui sert de support sur lequel est posé le couvercle. D’après la tradition(324), son épaisseur est d’un téfa’h. Le couvercle repose sur l’extrémité du coffre en bois, si bien qu’il ne dépasse pas à l’extérieur(325).

L’or des chérubins – il est dit dans le verset que les chérubins sont faits d’or pur, puisqu’ils sont réalisés dans le corps même du couvercle en or(326). Ils ont été confectionnés d’un seul bloc, et se trouvent aux extrémités du couvercle. Pour Rachi, dire qu’ils sont faits d’un seul tenant revient à dire que les chérubins ont été réalisés à partir d’un bloc d’or à l’intérieur duquel on les a fait apparaître. Le rav Sa’adya Gaon en donne une explication quelque peu différente puisque, d’après lui, il est question de “blocs qui ne sont pas creusés”, c’est-à-dire d’un bloc d’or massif(327).
La place des chérubins sur le couvercle – selon les commentateurs, les chérubins se tenaient aux deux extrémités de la longueur de l’Arche. Pour le “Mizra’hi”, la raison en est que, placés de la sorte, les chérubins ne tournent pas le dos au Saint des saints, tout comme ils ne font pas écran entre l’endroit d’où sortait la voix et la tente d’assignation.
La hauteur des chérubins – comme cela est rapporté dans la tradition(328), la hauteur des chérubins était de dix tefa’him. L’aspect extérieur des chérubins(329) – le “Ibn ’Ezra”(330) explique que les chérubins avaient l’apparence de deux jeunes hommes. Comme l’enseigne la Guemara : “Qu’est- ce que le mot kerouv (chérubin) veut dire ? Rabbi Abahou a répondu: “Comme un jeune homme (kéravia), parce que c’est de cette manière qu’on appelle un enfant en Bavel: ravia.” “Le Rachbam dit pour sa part que les chérubins avaient l’aspect extérieur d’un grand oiseau avec des ailes immenses et le visage d’un enfant. Pour la Guemara(331), il ressort aussi que l’un des deux chérubins avait le visage d’un enfant et l’autre, le visage d’une enfant(332). La hauteur des visages eux-mêmes était au moins d’un téfa’h(333).
Comme cela est exposé dans la Torah, les ailes des chérubins étaient dirigées vers le haut, de telle sorte qu’elles recouvraient le couvercle, ainsi qu’il est dit(334): “Ces chérubins auront les ailes étendues en avant et dominant de leurs ailes le couvercle…”.
Les anneaux de l’Arche d’alliance – il est écrit dans la Torah(335): “Tu mouleras pour l’Arche quatre anneaux d’or, que tu placeras à ses quatre angles ; savoir, deux anneaux à l’un de ses côtés, et deux anneaux au côté opposé.” Le Ramban prouve des paroles de la Beraïta concernant la fabrication du Michkan(336) que quatre anneaux étaient fixés à l’Arche, deux au nord et deux au sud. Certains Richonim pensent toutefois que l’Arche possédait huit anneaux(337).
Les anneaux étaient placés dans la largeur de l’Arche, puisque c’est à l’aide de barres placées dans ces anneaux qu’il était possible de transporter l’Arche. C’est donc, par conséquent, la longueur de l’Arche qui séparait ceux qui la portaient. Pour Rachi, les anneaux se trouvaient aussi dans la hauteur de l’Arche, au début du premier tiers supérieur(338).
La structure des barres – les barres sont des tringles qu’on utilisait pour transporter l’Arche. Elles étaient placées sur les côtés de l’Arche, dans sa largeur. Comme cela est écrit dans la Torah(339): “Tu feras des barres de bois de chitim, que tu recouvriras d’or. Tu passeras ces barres dans les anneaux, le long des côtés de l’Arche, pour qu’elles servent à la porter. Les barres, engagées dans les anneaux de l’Arche, ne doivent pas la quitter. ”
Le diamètre des barres de l’Arche n’est pas précisé dans la Torah, et il semblerait que cela ne soit pas fondamental(340); pour l’auteur du ” Panim Yafoth “, leur diamètre était d’un téfa’h(341).
Puisque la Torah a ordonné que les barres de l’Arche ne la quittent pas, les barres sont plus épaisses à leur extrémité et plus fines au centre, si bien qu’il est impossible de les en séparer(342).

La table des pains de proposition

Il est écrit dans la Torah(343): “Tu feras ensuite une table de bois de chitim, longue de deux coudées, large d’une coudée et haute d’une coudée et demie. Tu la recouvriras d’or pur et tu l’entoureras d’une bordure d’or.”
Dans la Michna(344), on trouve une discussion en ce qui concerne la taille de la table : ses mesures sont-elles données sur la base d’une ama de cinq tefa’him, ou bien d’une ama de six tefa’him ? Le Rambam a fixé la loi comme rabbi Méïr pour qui la ama avec laquelle sont mesurés les ustensiles est de six tefa’him(345).
Pour ce qui est de la hauteur de la table, il ressort de la Torah qu’elle mesurait une ama et demie. D’après Rachi, la hauteur de la table dans le troisième Temple sera de trois amoth, c’est-à-dire le double de celle qu’elle avait à l’époque de Moché Rabbénou. Rachi l’apprend du verset où il est dit(346): “L’autel en bois avait trois amoth de haut et deux amoth de long. Et ses coins, sa longueur et ses parois en bois; et [l’homme] m’adressa ces paroles: “Voici la table qui se trouve devant l’Éternel!” “Pour lui, à l’instar de l’autel, c’est la table qui amène aujourd’hui l’expiation des fautes. D’après le Radaq toutefois, ce verset traite de l’autel.
Le plateau de la table est posé sur quatre pieds, et sa hauteur, telle qu’elle est décrite dans la Torah, va du sol jusqu’au-dessus du plateau de la table. La table est recouverte d’or pur(347). Toutefois, pour le “Min’hath ’Hinoukh”(348) les dimensions qui ont été données de la table ne prennent pas en compte le revêtement en or. Et il ressort des commentateurs que l’épaisseur du plateau de la table est d’un téfa’h(349).
La frise – il est dit dans la Torah que la table possède une frise, comme cela est écrit(350): “Tu lui feras une frise d’un téfa’h autour, ainsi qu’une bordure en or à sa frise tout autour.” Il s’agit donc d’une frise d’un téfa’h. Il existe une discussion dans la Guemara(351) pour savoir si cette frise se trouvait au-dessus du rebord de la table ou en dessous. Si la frise est placée sur le rebord de la table, cela signifie que le plateau de la table est directement posé sur les pieds, et que c’est donc au-dessus du plateau qu’il y a une frise retenant les pains de proposition. En revanche, si l’on affirme que la frise est placée en dessous du plateau de la table, cela veut dire que la frise est rattachée aux quatre pieds et que le plateau de la table est posé dessus.

Une couronne d’or – comme nous l’avons déjà vu plus haut, il ressort des mots du verset que la table possédait deux couronnes d’or. Il est dit en effet dans la paracha “Terouma”(352): “On fera une arche en bois de chitim… Tu la revêtiras d’or pur et tu lui feras une couronne d’or tout autour…. Et tu feras une couronne d’or à sa frise tout autour. “C’est de cette manière que l’explique le “’Hizqouni” après avoir trouvé un appui à
ses propos dans le fait que, dans la paracha “Vayaqhel”, la confection des deux couronnes est explicite: une pour la table et une autre pour la frise. Rachi en revanche explique que la table ne possédait qu’une seule couronne d’or, et qu’elle était placée sur la frise.
Les auxiliaires de la table – la Torah nous ordonne de faire des ” ustensiles d’appoint ” pour la table. Comme il est dit sur place(353): “Tu feras ses bols et ses cuillers, ses montants et ses demi-tubes, pièces dont elle doit être garnie; c’est en or pur que tu les confectionneras. “En ce qui concerne les “bols” et les “cuillers”, la tradition(354) est unanime sur le fait qu’il s’agit en fait des plats de cuisson et des coupes utilisées pour les encens. Les avis sont partagés quant à la question de savoir ce qu’il faut entendre par les “montants” et les “demi-tubes”. La Guemara enseigne(355): “Les “montants”, ce sont les moules, et les “demi-tubes”, les baguettes avec lesquelles on recouvrait les pains.”
Sur les côtés de la table, il y avait quatre montants, deux montants situés de chaque côté du groupe de ’haloth. Sur ces montants, se trouvaient des “ramifications”, de petites fentes dans lesquelles venaient se placer les baguettes sur lesquelles reposaient les ’haloth. Il y avait en tout vingt-huit baguettes, quatorze pour chaque groupe, conformément à l’ordre qui suit:
A) Deux ’haloth posées sur la table elle-même.
B) Quatre couples de ’haloth disposés à raison d’une ’hala sur trois baguettes (vingt-quatre baguettes).
C) Le couple supérieur de ’haloth posé sur deux baguettes (quatre en tout).
Au total : vingt-huit et deux groupes.
D’après le Rambam(356), les baguettes étaient collées aux ’haloth ; tels sont ses propos : “Il place trois baguettes entre la première et la deuxième, et ainsi entre chaque ’hala, trois baguettes…” Il en ressort donc que les baguettes se trouvent entre les ’haloth elles-mêmes.

Le candélabre (la menora)

Les différentes parties du candélabre et ses dimensions:
La menora possède trois parties différentes: le pied, la branche centrale, et les six branches sortant de la branche centrale. En plus de cela, au sommet de la menora se trouvent les néroth qui sont elles-mêmes distinctes de la menora bien qu’elles y soient insérées de façon permanente. D’après les paroles de la Beraïta concernant la fabrication du Michkan, sa taille est de 18 tefa’him.
Voyons dans le détail les différentes parties de la menora : Le pied du candélabre – est appelé “le pied” ce qui soutient le candélabre. Rachi(357) dépeint la forme du pied de cette manière: “Il s’agit du pied du bas, réalisé comme un coffre avec trois pieds qui en sortent par en bas. ” Pour le Rama(358), le pied avait la forme d’un large coffre.
Tel qu’il apparaît dans la tablette de pierre se trouvant sur l’Arc de Titus, à Rome, le pied du candélabre possédait de petites estrades, l’une au-dessus de l’autre ; c’est aussi de cette manière que le décrit Yossef ben Matitiahou.
Il est enseigné dans le Midrach(359), ce que l’on retrouve sous la plume des Richonim(360), que la menora avait trois pieds.
En ce qui concerne la hauteur du pied: il ressort de la tradition(361) que le pied avait une hauteur de trois tefa’him, ce qui comprend le pied de la menora ainsi que la ” fleur ” posée dessus. Ce qui signifie par conséquent que le pied lui-même (avec ses trois pieds) a une hauteur de deux tefa’him(362).
Les branches du candélabre – le candélabre possède sept branches, et c’est de la branche centrale que sortent les six autres branches, dont la forme sera analysée plus loin. Il ressort des paroles du Rambam(363) que les branches peuvent être creuses, comme il l’écrit : “Si elle est creuse, elle est kacher. “Pour le” Késsef Michné”, le Rambam ne parle pas du candélabre en or. Toutefois, dans l’ouvrage “Qeriath Séfer”, il est dit que le candélabre en or peut, lui aussi, être creux.
Le diamètre des branches n’est pas explicite. Le “Chiltei Guiborim”(364) estime qu’il était au moins de deux etsba’oth (un demi-téfa’h).
Des six branches s’élevant de la branche centrale de la menora sortent des “boutons” situés le long de la branche centrale. Pour le “Ma’assé ’Hochev”(365), les branches s’élevaient au-dessus des “boutons”, puisqu’il est dit dans la Torah(366): “un bouton à l’origine de deux branches…”.
Toutefois, pour le “Chiltei Guiborim”, elles s’élevaient de l’intérieur même du “bouton”. Les branches se poursuivent dans la hauteur du candélabre, conformément à la hauteur de la branche centrale.
La forme des branches n’est pas exposée dans la Torah, ni dans la tradition. Dans son commentaire de la Michna, sur le traité Mena’hoth, on trouve chez le Rambam une description de la menora où il apparaît que les branches du candélabre sont droites. Pour le rabbi de Loubavitch, telle était aussi la forme des branches. Sur l’Arc de Titus, à Rome, et dans d’autres découvertes archéologiques, il apparaît en revanche que les branches de la menora avaient une forme arrondie(367). Les ornements du candélabre:
Le candélabre possède quarante-deux ornements: 22 calices, 11 boutons et 9 fleurs qui se présentent dans l’ordre suivant:
A) chacune des sept branches a, à son extrémité, une fleur, un bouton et trois calices.
B) il y a en plus, sur la branche centrale, trois boutons d’où sortent les six branches, ainsi qu’un calice, un bouton et une fleur situés en dessous de l’endroit d’où sortent les branches.
C) contiguë au pied de la menora se trouve une fleur.

L’autel en or

Sa structure – il est dit dans la Torah(368): “Tu feras aussi un autel pour la combustion des encens; c’est en bois de chitim que tu le feras. D’une ama sera sa longueur, d’une ama sa largeur ; il sera carré, et de deux amoth sera sa hauteur ; ses ressauts feront corps avec lui. Tu le recouvriras d’or pur: sa plateforme, ses parois tout autour, ainsi que ses ressauts; et tu lui feras tout autour une couronne d’or.” L’autel d’or se trouvait dans le Saint, à l’est du candélabre et de la table des pains de proposition qui se tenaient face à face. D’après la Beraïta concernant la fabrication du Michkan, cet autel était situé précisément au centre du Sanctuaire.
L’autel du Michkan est fait dans du bois de chitim et plaqué d’or. Sa hauteur est de deux amoth, tandis que sa longueur et sa largeur sont d’une ama sur une ama.
L’autel est recouvert d’or pur, et il est dit dans la Guemara(369) que cette épaisseur d’or est d’un “dinar d’or”. Tout autour de la plateforme de l’autel, il y avait une couronne d’or dont la taille est, pour la Guemara(370) a, de “un minimum”.
Dans son commentaire de la structure du premier Temple, le Radaq estime que l’autel des encens qui se trouvaient dans le Temple était fait de pierres sur lesquelles étaient posées des tablettes de cèdre. Ce sont ces tablettes qui étaient recouvertes d’or. Il ressort de ses propos que l’autel en or fait partie de la structure même du Temple, et que son statut est celui d’un ouvrage “rattaché au sol” – comme c’est le cas de l’autel des sacrifices.
Le “Gra”(371) tient à ce sujet une position originale. Selon lui, dans le premier Temple, l’autel en or avait été fait plus grand, puisqu’il mesurait 3 amoth sur 3 amoth, tout comme l’autel extérieur avait, lui aussi, était agrandi à l’époque du premier Temple, passant de cinq amoth sur cinq amoth à vingt-huit amoth sur vingt-huit amoth(372).
Les ressauts de l’autel en or – l’autel en or, comme c’est le cas de l’autel des sacrifices, possédait quatre ressauts aux quatre angles de sa plateforme. Rabbénou Meyou’hass écrit que leur taille était d’un téfa’h sur un téfa’h. L’auteur du “Ma’assé ’Hochev” note pour sa part qu’elle était de trois etsba’oth et un tiers sur trois etsba’oth et un tiers, et ce, proportionnellement à celle qu’avaient les ressauts de l’autel des sacrifices par rapport à la hauteur de l’autel; ces propos ne sont pourtant pas sans poser problème(373).

(303) Traité Midoth, chap.2, Michna 1.
(304) Siman 74, §1.
(305) Dans le premier Temple. À l’époque du deuxième Temple pourtant, l’Arche avait été enterrée dans les profondeurs du Mont du Temple. On se reportera, infra, à la signification qu’elle aura dans le troisième Temple.
(306) D’après la Beraïta traitant de la fabrication du Michkan, il se trouvait exactement au milieu du Sanctuaire.
(307) Siman 56.
(308) Siman 60.
(309) Pour plus de détails, on se haRichon”, p.126 et suivantes.
(310) Chemoth 25, 10-11.
(311) Traité de Jérusalem, Chekalim, chap.6, Halakha 1.
(312) Chap.7, Halakha 1.
(313) Midrach Chir haChirim Raba 1, 11; Yalqout Chim’oni, Terouma, 367 ; traité Yoma, 72b, etc.
(314) Chemoth 25, 11
(310) Chemoth 25, 10-11.
(311) Traité de Jérusalem, Chekalim, chap.6, Halakha 1.
(312) Chap.7, Halakha 1.
(313) Midrach Chir haChirim Raba 1, 11; Yalqout Chim’oni, Terouma, 367 ; traité Yoma, 72b, etc.
(314) Chemoth 25, 11et d’autres. Le “Min’hath ’Hinoukh” (mitsva 95) le prouve du fait qu’il soit d’abord dit dans la Torah “On fera une arche…”, et ensuite seulement: “…tu la revêtiras”.
(321) Telle est l’opinion de rabbi Méïr dans le traité Kélim, chap.17, Michna 10, ainsi que dans le traité ’Erouvin, 4b
(322) Hilkhoth Beith haBe’hira, chap.3, Halakha 12.
(323) Chemoth 25, 18-20.
(324) Traité Souka, 5a. On y trouve une cela est déduit de l’épaisseur de la frise de la table, ou bien du visage des chérubins dont la taille était d’un téfa’h
(325) D’après rabbénou ’Hananel, sur le dépassait au-dessus de l’Arche. On consultera les autres avis sur la question dans l’ouvrage “Melékheth haMichkan veKélav”, p.29, note 16.
(326) Chemoth 25, 17.
(327) Tel est aussi l’avis d’Abravanel et de rabbénou Avraham, le fils du Rambam.
(328) Traité Souka, 5b.
(329) On consultera notre commentaire à propos de la structure du Temple, où nous avons expliqué le sens des chérubins.
(330) Tout comme le Ralbag.
(331) Traité Yoma, 54a.
(332) On se reportera aussi au rabbénou Ba’hya, Chemoth 25, 18.
(333) Traité Souka, 5b.
(334) Chemoth 25, 20.
(335) Chemoth 25, 12.
(336) Chap.7, Halakha 2.
(337) Les Tossefoth, sur Yoma, 72a et le propos de la structure du Temple, où nous avons expliqué le sens des chérubins.
(330) Tout comme le Ralbag.
(331) Traité Yoma, 54a.
(332) On se reportera aussi au rabbénou Ba’hya, Chemoth 25, 18.
(333) Traité Souka, 5b.
(334) Chemoth 25, 20.
(335) Chemoth 25, 12.
(336) Chap.7, Halakha 2.
(337) Les Tossefoth, sur Yoma, 72a et le
(343) Chemoth 25, 23-24.
(344) Traité Mena’hoth, chap.11, Michna 4.
(345) Hilkhoth Temidin ouMoussafin, chap.5, Halakha 9.
(346) Chapitre 41, verset 22
(347) Chemoth 25, 24.
(348) Mitsva 95.
(349) Malbim, Chemoth 25, 25 et “Chouth Mé’il Tsedaqa” siman 39. On consultera aussi le “Melékhet haMichkan veKélav”, p.81, note 9.
(350) Chemoth 25, 25.
(351) Traités Mena’hoth, 96b, Souka, 5a. Ils sont cités dans Rachi sur notre versetp.81, note 9.
(350) Chemoth 25, 25.
(351) Traités Mena’hoth, 96b, Souka, 5a. Ils sont cités dans Rachi sur notre verset l’origine de cela se trouvant dans le traité Mena’hoth, 97a.
(355) Traité Mena’hoth, 97a.
(356) Hilkhoth Beith haBe’hira, chap.3, Halakha 15.
(356) Hilkhoth Beith haBe’hira, chap.3, Halakha 15.
(361) Traité Mena’hoth, 28b.
(362) Tel est l’avis des Tossefoth sur place, ainsi que du “Ma’assé ’Hochev”, chap.7, §7.
(363) Hilkhoth Beith haBe’hira, chap.3, Halakha 4.
(364) Chapitre 31.
(365) Chap.7, §8. C’est aussi ce qui ressort du Malbim (Chemoth 25, 35).
(366) Chemoth 25, 35.
(367) Pour le rabbi de Loubavitch, il ne s’agit pas de la menora d’origine mais d’une imitation qui avait pour but de rabaisser Israël. Elle ne saurait donc constituer une preuve, d’autant que des fouilles archéologiques ont permis de révéler l’existence de tablettes de pierre représentant des candélabres aux branches droites.
(368) Chemoth 30, 1-3.
(369) Traité ’Haguiga, 27a.
(370) Traité Souka, 5a.
(371) Dans son commentaire des Rois 1 ; 6, 20
(372) Il n’est pas facile de déduire de ses mots si c’est l’autel en or d’origine qui fut alors augmenté, ou si un autre autel a été construit à sa place.
(373) On consultera à ce propos le commentaire qu’en donne le “Melékheth haMichkan veKélav”, page 279, note 16.

Extrait du livre “Trésors du Troisième Temple”, du Rav Mena’hem Makover
Vous pouvez commander le livre depuis ce lien

Si nous le voulons, nous pouvons construire le 3ème Temple aujourd’hui.

Si nous le voulons, nous pouvons construire le 3ème Temple aujourd’hui.

Pourquoi soutenir la construction du 3ème Temple ?

Continuer sur Facebook

Continuer sur Instagram