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Faisant suite à la description des frontières de la terre d’Israël dans les temps futurs en treize bandes égales, une bande par tribu, ces versets exposent l’ordre suivi dans le partage des territoires en fonction de chaque tribu, du nord au sud.

[1] Et voici les noms des tribus : à l’extrême nord, sur la lisière du chemin de ’Hetlon, en se dirigeant vers Hamath et ’Hatsar ’Enon, et en laissant la frontière de Damas au nord sur la lisière de ’Hamath, pour lui, du côté est, la mer ; Dan, une part. [2] Puis, sur la frontière de Dan, du côté est jusqu’au côté de la mer, pour Acher, une part. [3] Sur la frontière d’Acher, du côté est jusqu’au côté de la mer, pour Naftali, une part. [4] Sur la frontière de Naftali, du côté est jusqu’au côté de la mer, pour Menaché, une part. [5] Sur la frontière de Menaché, du côté est jusqu’au côté de la mer, pour Efraïm, une part. [6] Sur la frontière d’Efraïm, du côté est jusqu’au côté de la mer, pour Réouven, une part. [7] Sur la frontière de Réouven, du côté est jusqu’au côté de la mer, pour Yehouda, une part.

Rachi(1) Et voici les noms des tribus: l’agencement des part distribuées entre les tribus, un territoire pour chacune d’entre elles, depuis l’extrême nord, Dan recevra l’extrémité nord, depuis ’Hatsar ’Enon qui se situe à la pointe est jusqu’à la frontière de Damas (qui se trouve à la pointe nord-ouest ; ne figure pas dans toutes les éditions). pour lui, du côté est, la mer: c’est- à-dire, depuis le côté est jusqu’à la mer, Dan, une part. Le texte a parlé de la longueur mais pas de la largeur. Or, dans la Beraïta du Sifri, sur la Parachath Haazinou, il est dit: “Quel est le sens de “Yehouda, une part, Dan, une part, Acher, une part ?” Ceci afin d’enseigner que, dans le futur, les enfants d’Israël recevront une bande dans la longueur, d’est en ouest, d’une largeur de 25 mille cannes, ce qui correspond à soixante-quinze mils. ” Et d’où connaissons-nous cette dimension ? De l’offrande (chap.45, verset 1) qui a les mêmes mesures que les autres parts, comme cela est explicite dans la description. J’ai en effet trouvé qu’il était écrit: “sur une longueur égale à celle de chacune des parts”; elle est donc large de vingt-cinq mille cannes, et sa longueur s’étend du côté de la mer jusqu’au côté est. Les vingt-cinq mille cannes font cent cinquante mille ama, étant donné qu’une canne mesure six ama. Et chaque deux mille ama équivalent à un mil, comme on l’apprend du traité Yoma à propos des dix cabanes disposées entre Jérusalem et Tsoq ; cent cinquante mille ama sont donc équivalentes à soixante-quinze mils. C’est ce qu’a établi rabbi Eli’ézer [haQaliri] dans son poème (que l’on récite à la fin du second jour de Soukoth), intitulé “Ki éqa’h mo’ed”: “Lors du partage de Mes terres, comme les rangées d’un vignoble, en bandes longues à son extrémité orientale jusqu’à l’océan, selon ses commandements, larges de soixante-quinze mils, selon ses sillons” (13 fois soixante-quinze mils pour treize bandes de terre, que ce soit les bandes imparties aux tribus ou celle qui a été consacrée en offrande, cela fait au total neuf cent soixante-quinze mils. Ce compte équivaut aux quatre cents parsa sur quatre cents parsa de la terre d’Israël, soit au total au mille six cents, d’après le compte qu’en donne le Qaliri lorsqu’il dit que la parsa est de quatre mils. Il se peut pourtant que la mesure du mil, prise pour le calcul de la taille de chaque bande, soit plus grande, et que quatre mils ne puissent donc pas être compris dans la mesure d’une parsa. Si bien que, si l’on en venait à compter deux mils et demi pour une parsa, cela ferait, pour quatre cents parsa, mille mils. Or, le décompte des [treize] bandes ne fait que neuf cent soixante-quinze mils, il manque donc vingt-cinq mils. Preuve est donc faite que le poète n’a pas pris en considération le nombre de mils des bandes correspondant aux quatre cent parsa de côté. D’où rabbi Eli’ézer a-t-il alors appris que la longueur des bandes s’étendait “jusqu’à l’océan” qui se trouve aux confins du monde ? Le verset précise pourtant: “Le côté ouest sera la grande mer” (chap.47, verset 20) qui se trouve bien avant l’océan !). (2) Puis, sur la frontière de Dan: limitrophe, au sud, de la frontière de Dan.

[1]

Et voici les noms des tribus – Dans ce verset, on assiste à un retour sur les lieux où passera la frontière nord de la terre d’Israël dans les temps futurs (qu’on se reporte, supra, à notre commentaire du chapitre 47, versets 15 et 16). Il s’agit là d’une introduction à la forme que prend le partage de la terre d’Israël, du nord au sud, en commençant par la tribu la plus au nord : Dan. Il est tout à fait remarquable que ce soit précisément la tribu de Dan qui occupe ici la première place, alors que dans le partage initial de la terre d’Israël, elle se trouvait à la dernière place lors du goral, le tirage au sort(212).
Il convient de souligner le fait qu’à l’origine, la tribu de Dan avait reçu une part d’héritage de la terre coupée en deux. Si bien que, dans les versets concernant le partage du pays à l’époque de Yehochou’a, il est dit(213): “Mais la frontière des enfants de Dan leur manquait; les enfants de Dan firent une expédition et s’attaquèrent à Léchem. Ils s’en emparèrent et la passèrent au fil de l’épée. Puis, ils en prirent possession et s’y établirent, remplaçant le nom de Léchem par celui de Dan, qui était le nom de leur père. “Ainsi que l’explique le Radaq:” “Mais la frontière des enfants de Dan leur manquait” – elle ne les contenait pas, étant donné que le part du pays dont ils avaient hérité n’était pas suffisante. Ils furent donc contraints de se lever contre Léchem, qui est appelée Laïch dans le livre Choftim, et d’en prendre possession. En réalité, cette ville leur revenait de droit en vertu du goral, mais elle n’avait pas été prise [lors de la conquête de la terre] avec les autres tribus, et Dan s’en empara plus tard, à l’époque de l’idole de Mikha. Et on peut aussi l’expliquer en disant que la ville de Léchem n’avait pas fait l’objet du partage de la terre en sept portions, et que même si les enfants de Dan étaient en possession de la totalité de leur part d’héritage, du fait qu’ils étaient nombreux et que leur territoire n’était pas suffisamment vaste pour contenir toutes les maisons paternels qu’ils représentaient au sein des tribus, ils sortirent vers une terre éloignée des territoires se trouvant en possession des tribus. Ils espionnèrent les lieux, virent que la terre était bonne, puis ils revinrent pour en prendre possession. Cette ville se trouvait à l’extrémité des frontières du pays d’Israël qui leur appartenait à l’époque. Comme il est dit : “De Dan jusqu’à Béer Chéva’”, nos Sages ayant enseigné : “Rabbi Yits’haq a dit que Léchem, c’est la grotte de Pamyias”. Et on dit par ailleurs : “Pourquoi s’appelle-t-il le Yarden ? Parce qu’il descend de Dan”. ”
Il ressort donc des propos du Radaq que la tribu de Dan a annexé à sa part d’héritage une partie du nord du pays, et dans les futurs, son territoire sera entièrement situé au nord. On trouve dans la tradition, et chez les différents commentateurs, un certain nombre de liens extraordinaires associant la tribu de Yehouda à celle de Dan, et aussi en ce qui concerne la nature de cette tribu(214). Rabbénou Ba’hya écrit(215) par exemple: “Nous n’avons pas trouvé d’hommes
aussi forts, parmi toutes les tribus, que ceux provenant de la tribu de Yehouda qui est comparé à un jeune lion; et de Dan, à propos duquel il est dit aussi : “Dan, le jeune lion” “. De même, dans le commentaire du “Da’ath Zqénim” rédigé par les Tossafoth, il est dit(216): “Dan, le lionceau” – parce qu’il se tient à la frontière et qu’il surveille et protège Israël, empêchant [les ennemis] de pénétrer dans le pays. “Il s’élance du Bachan” – car il étanche sa soif du Yarden qu’il déroba à Bachan, puisque le Yarden tire sa source de la grotte de Pamyias située dans le territoire de Dan – et c’est de là que le Yarden tire son nom, “Qui descend de Dan” –, et qui constitue la délimitation des frontières de la terre de Bachan, étant donné que le pays de ’Og se trouvait alors sur la rive du Yarden en direction de la terre d’Israël. De plus, la terre y est très fertile, comme il est dit : “Et Loth choisit toute la région du Yarden”, “parce qu’elle était parfaitement arrosée”. ” Nous apprenons de là que la tribu de Dan constitue le bouclier nord de la terre d’Israël, et ce mérite lui restera jusque dans les temps futurs.
pour lui, du côté est, la mer – Dans son commentaire, Rachi s’attarde à comprendre quelle est la taille de chaque territoire hérité par les tribus, puisque celle-ci n’a pas été précisée dans les versets de la prophétie. Il cite les textes de la tradition apprenant des mots “Dan, une part”, “Acher, une part”, etc., que la longueur de chaque bande du nord au sud sera de vingt-cinq mille cannes, ce qui correspond à soixante-quinze mils (environ soixante-quinze kilomètres). Cette longueur a été déduite du fait que seule la taille de l’offrande de sainteté (où se trouvent Jérusalem et le Temple, comme cela est dit ensuite, verset 8-10) est explicite. Or, puisqu’elle constitue l’une des treize bandes de partage identiques de la terre d’Israël, la taille de chaque bande revenant aux tribus est donc la même celle de l’offrande de sainteté. On se souviendra aussi du fait que la longueur de chaque bande d’est en ouest est variable puisqu’elle est fonction des frontières mêmes d’Israël telles qu’elles ont été définies lors du partage.

[2-7]Ces versets décrivent l’agencement du partage des territoires hérités par les tribus : les tribus de Dan, Acher, Naftali, Menaché, Efraïm, Réouven, Yehouda.

(212) Yehochou’a 19, 40.
(213) Ibid., 47.
(214) On se reportera à notre livre “Otsar haMichkan”, p.159, au texte intitulé “Les bâtisseurs du Michkan – Les tribus deYehouda et de Dan”.
(215) Bamidbar 1, 20.
(216) Devarim 33, 22.

Extrait du livre “Trésors du Troisième Temple”, du Rav Mena’hem Makover
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