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[12] Et lorsque le prince fera une offrande, qu’elle soit holocauste, rémunératoire ou don volontaire à l’Éternel, on lui ouvrira la porte dirigée vers l’est ; on présentera son holocauste ou son rémunératoire comme cela est fait le jour du Chabbath ; puis, il se retirera, et l’on fermera la porte une fois qu’il sera sorti. [13] Tu offriras aussi un agneau d’un an, sans défaut, comme holocauste quotidien à l’Éternel ; chaque matin tu en offriras un.[14] Pour oblation, tu y joindras, chaque matin, un sixième d’éfa, plus un tiers de hin d’huile pour délayer la fleur de farine ; oblation à l’Éternel, prescription à jamais invariable. [15] On offrira cet agneau, avec l’oblation et l’huile, chaque matin comme holocauste permanent.
Rachi(12) Et lorsque le prince fera une offrande: lors des six jours de la semaine. on lui ouvrira la porte: il n’entrera pas dans le Sanctuaire mais restera à cette place, et les Kohanim s’occuperont de son holocauste et de son sacrifice rémunératoire, puis il se prosternera et sortira, ainsi qu’il est dit: “comme cela est fait le jour du Chabbath. “Car, qu’est-il dit à propos du jour de Chabbath ?” … et il se tiendra près du montant de la porte, tandis que les pontifes offriront son holocauste.” une fois qu’il sera sorti: et il n’est pas dit ici que la porte ne sera pas fermée jusqu’au soir, comme cela est écrit à propos du jour de Chabbath, parce qu’à propos de Chabbath, le texte dit: “Les gens du pays se prosterneront à l’entrée de cette même porte.”; voilà pourquoi, on la laisse ouverte. Mais en semaine, les gens n’ont pas l’habitude de venir se prosterner, étant donné que chacun se consacre à sa profession et, pour cette raison, “on fermera la porte une fois qu’il sera sorti”. (13) aussi un agneau d’un an: il s’agit du sacrifice holocauste quotidien. (14) un sixième d’éfa: de Jérusalem, qui équivaut à un cinquième de celle du désert ; ce qui correspond à deux dixièmes, le premier pour l’oblation du sacrifice quotidien et l’autre pour l’oblation quotidienne “à la poêle”. Et ce, bien que les oblations “à la poêle” soient apportées par moitié, on apportait le matin un dixième entier qu’on partageait en deux, comme cela est enseigné dans Mena’hoth. pour délayer la fleur de farine: “espresser” en français médiéval ; ou, autre explication: “émieler” en français médiéval. “…délayer la fleur de farine”, la réduire en poudre et y pétrir la fleur de farine. Le terme de “laros” (détremper) étant de la même racine que le mot ” ressis “, un débris, comme dans le verset: “Il frappera la grande maison et en fera des débris” (Amos 6, 11). Et dans le langage de la Michna, où il est dit: “s’il était épais ou brisé (meroussas)”.
[12]Pendant les six jours de la semaine, lorsque les Kohanim apportent le sacrifice du prince, celui-ci entre alors par la porte fermée se trouvant dans le vestibule, et qui est ouverte seulement pour que le prince aille se prosterner. A la différence de Chabbath où le peuple se prosterne aussi et où, par conséquent, cette porte est ouverte toute la journée, en semaine, on la referme une fois que le prince s’est prosterné.
[13]Ce verset traite du sacrifice quotidien : le Radaq fait remarquer que l’oblation (détaillée dans le prochain verset) n’est pas celle dont parle la Torah, tout comme le sacrifice quotidien de l’après-midi n’est pas mentionné. D’où il ressort que, dans les temps futurs, on n’apportera que le sacrifice quotidien du matin.
D’après le Malbim, ce verset (comme, pour lui, l’ensemble de cette paracha) traite du sacrifice de l’inauguration du Temple qui sera apporté le matin, pendant la semaine. Il sera offert en complément du sacrifice quotidien.
[14]Selon Rachi, notre verset décrit l’oblation qui sera offerte avec le sacrifice quotidien, et dont la mesure est d’un sixième d’une éfa. Cette quantité est identique à celle des deux dixièmes, dont l’une est consacrée à l’oblation du sacrifice quotidien et l’autre à l’occasion de l’oblation “à la poêle” (l’oblation du Kohen Gadol).
Pour le Malbim, durant les jours d’inauguration du Temple, la mesure de l’oblation est d’un sixième d’une éfa, comme cela a été dit plus haut, et la mesure d’huile, d’un tiers de hin, et ce, alors que cette mesure aurait dû être aussi d’un sixième de hin, parce que cette oblation est diluée dans une grande quantité d’huile.
[15]Selon le Malbim, ce verset décrit le sacrifice quotidien qui sera offert, d’après lui, en complément des sacrifices de l’inauguration du Temple.
Extrait du livre “Trésors du Troisième Temple”, du Rav Mena’hem Makover
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