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[4] Voici l’holocauste que le prince présentera à l’Éternel : le jour du Chabbath, six agneaux sans défaut et un bélier sans défaut; [5] comme oblation, une éfa pour le bélier, et pour les agneaux une oblation selon ses moyens, plus un hin d’huile par éfa. [6] Et le jour du mois, un jeune taureau sans défaut, six agneaux et un bélier, qui seront sans défaut.
Rachi(4) le jour du Chabbath, six agneaux: je n’ai pas compris pourquoi, car la Torah a parlé de deux agneaux (Bamidbar 28). [Mais l’expression] “…le jour de Chabbath” faisant référence aussi bien à Chabbath qu’à Yom Tov, j’affirme que ce “Chabbath” ne désigne pas Chabbath mais Yom Tov qui comporte sept agneaux et deux béliers, ce verset étant venu enseigner qu’ils ne sont pas dépendants les uns des autres, et que si le prince n’a pas trouvé sept agneaux, il en apportera six, et que s’il n’a pas trouvé deux béliers, il en amènera un seul. Ainsi que l’ont expliqué les Sages à propos de Roch ’Hodech. (5) selon ses moyens: cela nous apprend que les oblations ne sont pas dépendantes l’une de l’autre. (6) Et le jour du mois, un jeune taureau sans défaut: ce verset a été expliqué par nos Sages dans Mena’hoth; “un taureau”, qu’est-ce que cela est-il venu nous apprendre ? Étant donné qu’il est dit dans la Torah: “Au commencement de vos mois, deux jeunes taureaux” d’où savons-nous que s’il n’en a pas trouvé deux, il en apportera un seul ? C’est pour cela qu’il est dit “un taureau”. six agneaux: qu’est-ce que cela est venu nous apprendre ? Puisqu’il est écrit dans la Torah “sept”, comment savons-nous que s’il n’en a pas trouvé sept, il en apportera six ? C’est pour cela qu’il est dit: “six agneaux”. Et d’où savons-nous [qu’il peut même en apporter] un seul agneau seulement ? Parce qu’il est dit: “et pour les agneaux selon ses moyens”; c’est ce que j’ai trouvé.
[4]Étant donné que ce qui dit dans notre verset n’est pas clair, car la Torah a ordonné d’apporter à Chabbath deux agneaux seulement, Rachi explique ici que ce verset traite de Yom Tov où l’on offre, pour les sacrifices complémentaires (moussafim), sept agneaux et deux béliers. Pour lui, ce verset est venu enseigner que, a posteriori, il est possible d’apporter six agneaux et un seul bélier.
[5]L’oblation du bélier est exposée d’après la mesure de l’éfa. Le Radaq déduit de ce qui a été dit à propos des agneaux, à savoir “une oblation selon ses moyens”, que la mesure nécessaire à cette oblation est fonction des moyens du prince.
Pour le Malbim, la mesure de l’oblation de l’agneau est d’un sixième d’une éfa, comme cela a été dit plus haut(198). Pour le Radaq, conformément à son opinion concernant ce chapitre, il s’agit là de la partie de sacrifices qui seront effectués pour la première fois dans les temps futurs.
Le Malbim estime, quant à lui, que ces sacrifices sont ceux de l’inauguration du Temple et qui seront offerts durant les cent-quatre-vingt-dix jours que durera l’inauguration de l’édifice.
[6]Les sacrifices décrits dans ce verset sont aussi une nouveauté. Comme il l’a fait plus haut, Rachi rappelle ici les paroles du traité Mena’hoth(199) d’après lesquelles il n’est pas obligatoire d’apporter, à Roch ’Hodech, la totalité du nombre requis d’holocaustes. Le Radaq précise que certains commentateurs expliquent le terme “sans défaut” utilisé au sujet du taureau et de sa mère, que les deux doivent être sans défaut.
Extrait du livre “Trésors du Troisième Temple”, du Rav Mena’hem Makover
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Si nous le voulons, nous pouvons construire le 3ème Temple aujourd’hui.
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