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Ce chapitre traite de la structure du troisième Temple, depuis le mur du parvis (’azara) extérieur jusqu’à la porte du vestibule (oulam).

[1] La vingt-cinquième année de notre exil, au commencement de l’année, le dix du mois, quatorze ans après la ruine de la ville, en ce même jour, la main de l’Éternel se posa sur moi, et Il me transporta là-bas.

[2] Dans des visions divines, Il me transporta au pays d’Israël et me déposa sur une très haute montagne, sur laquelle se montrait vers le Midi comme l’enceinte d’une ville.

Rachi [1] au commencement de l’année, le dix du mois : quelle est l’année dont le Roch Hachana tombe le dix du mois? On répondra que c’est celle du yovel. Le Temple a été détruit durant la trente-sixième année du yovel qui avait débuté la dixhuitième année du règne de Yochiyahou. Et au bout de quatorze ans, il convenait de fixer le yovel, ce qui correspond à la vingt-cinquième année de l’exil de Yekhonya qui avait été exilé la vingt-sixième année du yovel, quatorze années de règne de Yochiyahou s’étendant de la dix-huitième année à la trente et unième [année de son règne], et onze années de règne de Yehoyaqim. la main de l’Éternel : la vigueur de Sa force, pour m’emmener contre mon gré. et il me transporta là-bas : dans la ville qui a été frappée, Jérusalem. Cette même année, Hachem lui montra l’édifice du Temple des temps futurs.
[2] Dans des visions divines, Il me transporta : Il ne m’emmena pas là-bas, mais Il me l’a montré comme si je m’y trouvais.
sur une très haute montagne : parce qu’elle sera telle dans le futur, très haute, comme il est dit: “[La montagne de l’Éternel]se dressera au-dessus des collines” (Yecha’ya 2, 2). comme l’enceinte d’une ville : comme l’édifice d’une ville.

[1] L’exil du premier Temple débuta onze ans avant la destruction du Temple. C’est de cette manière que Rachi conclut les générations de cette époque(1) : Navoukhadnetsar est couronné roi de Babel la quatrième année du règne de Yehoyaqim, roi de Yehouda. Un an plus tard, il prend possession de Jérusalem et à partir de cette date, Yehoyaqim le sert pendant trois ans, puis il se rebelle durant les trois années suivantes. Navoukhadnetsar arrive à Jérusalem suite à la rébellion de Yehoyaqim, il lève le voile sur les agissements de Yehoyaqim et intronise à sa place son fils (Yehoyakhin).
Le règne de Yehoyakhin débute la septième année du règne de Navoukhadnetsar. Un an plus tard, la huitième année du règne de Navoukhadnetsar, les Babyloniens exilent le roi Yehoyakhin à Babel. Malgré la soumission de Yehoyakhin, cela ne l’empêche pas d’être quand même exilé. Cet exil est appelé “l’exil des charpentiers et des forgerons” parce que, lors de cet exil, tous les personnages importants sont déportés avec, parmi eux, les forgerons afin d’empêcher la fabrication d’armes(2). Il ressort des versets que le prophète Ye’hezqel a, lui aussi, été exilé à Babel pendant cette période. Navoukhadnetsar nomme Tsidqiyahou comme roi. La dix-neuvième année du règne de Navoukhadnetsar, onze ans après l’exil de Yehoyakhin, le Temple est détruit en réponse à la rébellion de Tsidqiyahou. Tsidqiyahou est, à son tour, déporté à Babel, et ce, après que son fils est assassiné sous ses yeux et après avoir été lui-même rendu aveugle. C’est de cette manière que prend fin la période du premier Temple.
La quatorzième année suivant la destruction du Temple qui est mentionnée dans le verset correspond aussi à la vingt-cinquième année de l’exil de Yehoyakhin. C’est cette année-là que le prophète Ye’hezqel accède à la vision de l’édifice du Temple des temps futurs. En vertu de ce qui est dit dans le verset, cette prophétie a eu lieu le jour de Roch Hachana. Pourtant, d’un autre côté, il est dit dans le verset que cette prophétie a été dite le dix du mois. Rachi explique, en accord avec la Guemara(3), que le texte veut nous enseigner que cette année correspond à celle du yovel(4) et que la nouvelle année d’un yovel a lieu le dix du mois. Ce jour-là, le Beth Din sonne du chofar, les esclaves sont libérés et rentrent chez eux, et les champs reviennent à leurs propriétaires d’origine. Il est dit, ici, que quatorze ans après la destruction du premier Temple, c’était l’année du yovel, et que, par conséquent, le Temple a été détruit l’année suivant immédiatement l’année de la chemita(5).

[2] deux reprises dans sa prophétie, Ye’hezqel est transporté en terre d’Israël. La première fois, aux chapitres 8-11, dans lesquels est décrit comment Ye’hezqel est transporté à Jérusalem pour un long voyage dans les parvis du Temple. Lors de son déplacement, il découvre les exactions du peuple Israël. Il voit les fautes du peuple ainsi que le retrait de la Chekhina sortant par la porte est du Mont du Temple en direction de la montagne faisant face à la ville (Har Hazétim). La seconde fois, c’est dans notre chapitre et lors de toutes les descriptions qui débutent dans ce chapitre et dans ceux qui suivent, jusqu’au chapitre 47. Dans ces chapitres, Ye’hezqel accède à une vision prophétique concernant la rémission future des fautes d’Israël.
Rachi écrit qu’Ye’hezqel a une vision prophétique(6) mais que cette “haute montagne” qu’il aperçoit lors de sa prophétie semble être, malgré tout, une montagne réelle. Le Malbim(7) justifie cette nuance par la différence géographique existant entre le troisième Temple et les deux Temples qui l’ont précédé: il explique que ce qui différencie le troisième Temple des deux autres, c’est :
A) Le fait que le troisième Temple se situe au sommet d’une montagne, ce qui implique a) que la montagne sur laquelle sera construit le Temple se trouvera sur le point culminant des montagnes si bien qu’elle se trouvera au sommet de toutes. b) Alors que les Temples précédents se trouvaient sur le versant de la montagne, celui-ci se situera au sommet de la montagne et non sur son versant, ce qui met en évidence sa supériorité sur les autres.
B) De plus, toutes les frontières entourant le Temple seront saintes – car la ville sera considérablement éloignée du Temple, tandis que les vingt-cinq mille amoth à l’intérieur desquelles se situe le Temple seront toutes saintes et seront dédiées aux Kohanim.
La place réservée à la ville en comparaison au Temple – d’après Rachi(8), Jérusalem se trouve au sud du Mont du Temple(9).
Pour le Malbim (48, 35), la distance est de 45 kilomètres.

(1) ’Arakhin 12a.
(2) Melakhim 2 ; 24, 12-16.
(3) ’Arakhin 12a.
(4) Les années du décompte du yovel ont débuté avec l’entrée d’Israël en terre sainte à l’époque de Yehochou’a. Quatre cent quarante années sont passées jusqu’à la construction du Temple, et encore quatre cent dix ans jusqu’à sa destruction. Au total, huit cent cinquante ans, ce qui correspond à dix-sept cycles de yoveloth. On consultera le Gra (40, 1) qui explique ce point.
(5) La Guemara, sur place, explique en détail ce sujet.
(6) D’après le Gra, il s’agit du roua’h haqodech (l’inspiration divine). Il conviendrait par ailleurs d’expliquer pour quelle raison ce n’est pas le terme de “nevoua” (la prophétie) qui est utilisé ici, mais celui de ” roua’h haqodech “, qui se trouve être à un niveau inférieur de dévoilement.
(7) 43, 12.
(8) C’est aussi de cette manière que l’explique le Gra. D’après les paroles du “Zévéd Tov”, HaQadoch Baroukh Hou a transporté Ye’hezqel de Babel jusqu’à la terre d’Israël qui se trouve au sud de la Babylonie.
(9) On se reportera au début du chapitre 45, ainsi qu’au chapitre 46. On consultera aussi notre commentaire, supra, à propos du partage de la terre d’Israël dans les temps futurs. On y verra que la ville se trouve éloignée du Temple à une distance de 44 mils.

Extrait du livre “Trésors du Troisième Temple”, du Rav Mena’hem Makover
Vous pouvez commander le livre depuis ce lien

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